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Rigoberta Menchú défend la paix en Colombie

Bogotá, 26 novembre (Prensa Latina) La leader indigène guatémaltèque s´est prononcée jeudi dernier en faveur du respect de l´Accord de Paix signé entre l´État colombien et l´ex-guérilla de la FARC-EP, maintenant parti politique FARC (Force Alternative Révolutionnaire du Commun).

« Le processus de paix est une mission permanente et à long terme. Il est nécessaire qu´il existe des gens avec de l´éthique pour accompagner ces processus », a-t-elle affirmé à Valledupar, capitale du département de César, au nord de la Colombie.

La prix Nobel de la Paix, et ambassadrice de bonne volonté de l´Organisation des Nations Unies pour l´Éducation, la Science et la Culture (Unesco), a assisté au IVème Congrès International de Psychologie, organisé par l´Université Populaire de César, en tant que conférencière principale.

« Il est important que les accords soient respectés et mis en place », a réitéré Menchú, tout en exhortant à la continuité du dialogue entre le gouvernement de ce pays et la guérilla de l´ELN (Armée de Libération Nationale).

Au sujet de l´actuel contexte de mobilisations sociales en Colombie, la défenseuse des droits de l´Homme a soutenu la demande du mouvement étudiant pour que plus de moyens soient destinés à l´éducation.

« Je crois qu´il est important que les gens sachent que l´éducation est l´unique voie. Il y a des budgets pour tant d´autres choses que fait l´État; mais que ce soit l´éducation qui ait à souffrir des coupes budgétaires ce n´est pas concevable », a-t-elle affirmé.

Puis l´activiste a également considéré qu´il faut continuer de se battre en Colombie pour mettre fin aux assassinats de leaders sociaux et interdire la criminalisation des luttes sociales.

Par ailleurs, le chef de la Mission de Vérification des Nations Unies dans ce pays, Raul Rosende, a appelé à préserver la Juridiction Spéciale de Paix (JEP), pièce clé des accords signés à La Havane.

« Le fonctionnement de la JEP est clé et envoi des signaux de confiance aux ex-combattants pour la pérennité du processus de paix », a affirmé Rosende lors d´une rencontre à Bogotá, organisée par Colombia 2020, un projet du quotidien El Espectador, et à laquelle ont assisté différentes instances de l´ONU.

Puis il a confirmé que ceci est également le point de vue de la Cour Pénal Internationale, comme l´a affirmé son vice-procureur lors d´une récente visite sur place.

Le haut fonctionnaire des Nations Unies a ensuite fait part de la préoccupation existante quant au processus de réincorporation des anciens guérilleros à la vie civile, ainsi qu´au sujet de leurs garanties juridiques, sociales et physiques.

« Depuis qu´ils ont rendu les armes, et jusqu´à ce jour, plus de 80 anciens membres de l´ex-guérilla ont été assassinés dans des circonstances diverses. Ce problème s´ajoute à celui des assassinats de leaders sociaux et nous devons faire des efforts pour y remédier », a-t-il estimé.

peo/agp/tpa/mgt/tpa

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