Caracas, 10 janvier (Prensa Latina) Des gouvernements et des mouvements sociaux du monde entier ont ratifié leur soutien au chef d´État du Venezuela, Nicolas Maduro, qui a aujourd´hui prêté serment pour un nouveau mandat présidentiel, et ont rejeté les actions d´ingérence encouragées par les États-Unis et leurs alliés.
« Je suis venu ici accompagné le frère président Nicolas Maduro car nous partageons la mission historique de défendre nos peuples et les processus révolutionnaires, comme l´ont fait Bolivar et Sucre », a déclaré le mandataire bolivien, Evo Morales, à son arrivée à Caracas.
Morales a affirmé que le Venezuela n´est pas seul car il y a maintenant des présidents, des gouvernements et des mouvements sociaux qui accompagnent la Révolution.
Maduro a aujourd´hui prêté serment devant le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) pour exercer un nouveau mandat lors de la période 2019-2025.
« Nous sommes venus au Venezuela pour apporter personnellement notre solidarité au président Nicolas Maduro Moros, démocratiquement élu par son peuple », a pour sa part exprimé le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel.
Lors du scrutin du 20 mai dernier, le mandataire vénézuélien a obtenu un clair triomphe avec plus de 67,84 pour cent des voix.
Dans un message publié sur son compte Twitter @DiazCanelB, le président cubain a appelé à ne pas sous-estimer l´important déploiement de ressources des adversaires historiques destiné à empêcher que des forces progressistes et populaires se maintiennent au Gouvernement.
Des délégations de 94 pays et d´organismes internationaux, comme l´Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, l´Union Africaine, la Ligue Arabe et l´Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, ont été présentes lors de la prise de possession de Maduro au siège du TSJ.
Cette prise de possession a eu lieu dans le cadre d´un moment complexe durant lequel les États-Unis, et leurs alliés du Groupe de Lima, tentent de méconnaitre la volonté populaire exprimée dans les urnes, tout en augmentant les pressions, la guerre économique, l´embargo et les campagnes médiatiques contre la nation sud-américaine.
Face à cette situation, de nombreuses organisations sociales du monde entier ont serré les rangs pour défendre le projet de la Révolution Bolivarienne.
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