Londres, 27 novembre (Prensa Latina) Le Parti National Écossais (SNP) présentera aujourd’hui le manifeste de l’organisation, en vue des élections générales du 12 décembre, avec un œil sur les secteurs anti-Brexit et indépendantistes de ce territoire.
Selon ce qui a été communiqué, Nicola Sturgeon,la leader du SNP, assurera à ses partisans que voter pour son parti lors des prochaines élections sera voter pour rester au sein de l’Union Européenne (UE) et ‘mettre l’avenir de l’Écosse entre les mains de l’Écosse’, en référence à son souhait de tenir un deuxième référendum indépendantiste en 2020.
Selon les extraits du discours cités par la chaîne BBC, Sturgeon s’en prendra également au premier ministre conservateur Boris Johnson, qu’elle accusera d’être un danger pour la nation et d’être incapable de gouverner.
Selon la chef du gouvernement autonome écossais, le traité de retrait négocié par Johnson avec ses homologues européens sera un cauchemar pour l’Écosse, une région où la majorité a voté en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein du bloc continental lors du référendum de 2016.
Le SNP, qui, lors des élections de 2017, est devenu la troisième force politique du pays en obtenant 35 des 59 sièges écossais à la Chambre des communes, aspire à maintenir ce pouvoir de peser au Parlement, au cas où ni les conservateurs ni les travaillistes n’obtiennent une majorité absolue qui leur permette de gouverner en solitaire.
Sturgeon continuera également à insister pour que le gouvernement central autorise une autre consultation indépendantiste l’année prochaine, bien que Johnson ait déclaré que s’il continuait au 10 Downing Street (siège du premier ministre britannique), il ne l’autoriserait pas.
Le dirigeant affirme que le référendum de 2014, lors duquel plus de la moitié des Écossais ont choisi de rester au sein du Royaume-Uni, a été concluant.
La campagne électorale britannique a été affectée la veille par deux attaques à caractère religieux contre les deux principales forces politiques du pays.
D’un côté, le grand rabbin britannique, EphraimMirvis, a lancé une critique inhabituelle contre le Parti des Travailleurs, qu’il a accusé d’encourager l’antisémitisme, tandis que le Conseil Musulman a affirmé que les conservateurs nient, mentent ou rejettent les plaintes selon lesquelles il existe une phobie à l´égard l’Islam dans leurs rangs.
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