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Le Venezuela exhorte l’ONU à condamner les mesures coercitives des États-Unis

Genève, Suisse, 25 février (Prensa Latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a appelé aujourd’hui l’Organisation des Nations Unies (ONU) à condamner les mesures coercitives imposées par le gouvernement des États-Unis contre le peuple vénézuélien.

Dans le discours qu’il a prononcé lors du débat de haut niveau du Conseil des Droits de l’Homme, le chef de la diplomatie vénézuélienne a averti que ces agressions sont, dans la pratique, équivalentes à des armes de destruction massive.

‘Il s’agit d’une forme masquée de guerre; les chars, avions, bombes et missiles sont remplacés par des blocus financiers et des limitations à la production nationale et au commerce international’, a-t-il dénoncé.

A cet égard, il a averti que le Département du Trésor des États-Unis est le Pentagone économique qui commande cette guerre contre des centaines de millions d’êtres humains face à l’inaction du système multilatéral.

Depuis 2014, a précisé Arreaza, plus de 300 mesures coercitives unilatérales ont été prises depuis les États-Unis pour affecter le fonctionnement de l’économie et porter atteinte aux droits de l’Homme du peuple vénézuélien.

C’est pourquoi les revenus pétroliers nationaux ont fortement diminué, passant de 42 milliards de dollars en 2013 à 4 milliards de dollars en 2018 (en raison également de la chute du prix du baril de pétrole), a-t-il précisé.

Selon Arreaza, les mesures coercitives et unilatérales portent atteinte à l’ensemble des droits de l’Homme et alimentent un phénomène migratoire inédit.

Il a toutefois souligné les efforts déployés par le gouvernement bolivarien pour renforcer toutes ses capacités en matière de protection sociale, ce qui a permis de prévenir une famine au Venezuela.

Ces agressions ont été condamnées à plusieurs reprises par l’Assemblée Générale et le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, mais l’administration étasunienne continue de prendre ses décisions selon des critères idéologiques, a souligné le chancelier.

Il a également regretté que le secrétaire général António Guterres n’ait pas fait référence aux ‘sanctions’ dans son discours ce lundi lors de l’ouverture de la 43e session du Conseil des Droits de l’Homme.

Le Venezuela a été élu -pour la troisième fois- en tant qu’État membre de cette instance en octobre 2019 et son action vise à promouvoir le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales de toutes les personnes, d’une manière juste et équitable, a-t-il souligné.

Puis il a également réaffirmé le ferme appui de la nation bolivarienne aux initiatives visant à lutter contre la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance.

Le Ministre vénézuélien des Affaires Étrangères s’est également déclaré préoccupé par la violation des droits des peuples de Palestine, de Colombie et du Chili.

De même, il a évoqué la situation des migrants à la frontière sud des États-Unis et des africains en transit ou pendant leur séjour en Europe.

Arreaza a déclaré que le Venezuela saisissait la Cour Pénale Internationale pour faire valoir la validité des institutions multilatérales en quête de justice, mais que cependant c’est à l’ONU qu’il appartient de mener cette lutte humanitaire contre les violations massives des droits de l’Homme représentées dans les mesures coercitives unilatérales.

« Le temps court, la souffrance augmente. Personne ne se soustrait à sa responsabilité dans une affaire aussi grave et aussi cruciale que celle-ci », a-t-il manifesté lors de son intervention.

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