Guatemala, 2 septembre (Prensa Latina) La ministre guatémaltèque de la Santé, Amelia Flores, a déclaré hier que le personnel de la Brigade Médicale de Cuba (BMC) accomplit un travail communautaire permanent et a une formation spécialisée.
Face à une nouvelle demande du député Felipe Alejos de mettre fin à la convention de collaboration d’un commun accord entre les gouvernements cubain et guatémaltèque, Flores a expliqué que les médecins de l’île ne sont pas dans un poste de santé attendant des patients, ils ne demandent pas de véhicule pour aller faire des consultations, ils se déplacent avec leurs propres moyens, a-t-il précisé.
La fonctionnaire a précisé qu’il y avait 442 brigades au Guatemala, dont 291 médecins, et a soutenu que dans le cas des infirmiers et techniciens, ils avaient une formation différente.
Elle a expliqué qu’il s’agit notamment d’infirmières obstétriciennes, anesthésistes, pneumologues ou spécialistes en thérapie intensives et qu´il s´agit de personnes qui ont un rôle important à jouer dans ces endroits (ruraux), où aucun médecin spécialiste guatémaltèque ne se déplace.
J’espère que dans un avenir pas trop lointain nous pourrons compter sur des spécialistes nationaux qui voudront aller dans ces endroits, mais cela est bien difficile, a-t-elle souligné.
La semaine dernière, le député Alejos a pratiquement donné un ultimatum au chancelier Pedro Brolo pour qu’il mette fin à la présence de la BMC qui couvre 16 des 22 départements de cette nation, essentiellement dans des zones de santé où les soins de l’État n’arrivaient pas.
Le sujet a été abordé dans les médias traditionnels et alternatifs, ainsi que sur les réseaux sociaux, en raison de l’absurdité d’une telle proposition en plein pic de la pandémie de Covid-19, alors que plus de la moitié des collaborateurs de la plus grande des Antilles sont en première ligne du combat contre la maladie.
Dès vendredi dernier, Flores avait signalé que le travail de la BMC était indiscutable et irremplaçable, un soutien officiel attendu face au discours de haine envers Cuba et son projet social qu’Alejos insiste pour promouvoir depuis son compte Twitter, où il reçoit d’ailleurs plus de critiques que d’éloges.
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