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La justice bolivienne rejette l’accusation de fraude contre Evo Morales

La Paz, 15 décembre (Prensa Latina) Le pouvoir judiciaire bolivien a annulé un procès contre l’ancien président Evo Morales pour fraude électorale présumée, action invoquée pour une offensive déstabilisatrice qui, en novembre 2019, a obligé à la démission du mandataire de l’époque.

Cela a été confirmé par une décision de la juge Claudia Castro, révélée hier par la presse, qui a annulé et classé le 23 novembre l’affaire ouverte par une plainte de l’ancien président et opposant de Morales, Carlos Mesa.

Dans son accusation de fraude, Mesa a imputé à Morales les délits allégués de falsification ou de dissimulation de résultats, de manquement à ses devoirs, d’utilisation abusive de biens et de services publics et d’abus d’influence.

La juge a en outre ordonné la suspension de la procédure pénale et le classement des procédures juridictionnelles et fiscales.

Parmi les motifs de sa décision, la juge a indiqué que le Tribunal suprême électoral n’avait pas été en mesure d’établir l’existence d’une fraude lors des élections du 20 octobre 2019, gagnées par Morales et annulées après l’offensive qui l’a obligé à démissionner et à quitter le pays face au danger que courait sa vie.

L’allégation de fraude avait été alimentée par un rapport ambigu de l’Organisation des États Américains (OEA) qui faisait état d’irrégularités lors des élections.

Dans cette affaire, Mesa a également impliqué le vice-président de Morales, Álvaro García Linera, et ses ministres, Juan Ramón Quintana, Héctor Arce, Carlos Romero et d’autres accusés.

La fraude rejetée par la juge Castro a été invoquée pour déstabiliser Morales et placer comme présidente de facto Jeanine Áñez, remplacée le 8 novembre dernier par le nouveau président élu Luis Arce, du Mouvement Vers le Socialisme (MAS).

Arce a remporté les élections dès le premier tour et a battu le propre Mesa et d’autres candidats avec 55 pour cent des voix, une marge supérieure à celle obtenue par Morales en 2019, ce qui pour les analystes électoraux a été la vérification du fait qu’il n’y avait pas eu de fraude lors des élections de l’année précédente.

peo/car/Mrs

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