Caracas, 31 janvier (Prensa Latina) La rapporteuse spéciale de l’ONU sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales, Alena Douhan, est arrivée hier au Venezuela en visite officielle, a rapporté une source diplomatique.
Les autorités du Ministère des Affaires Étrangères ont reçu à l’aéroport international Simón Bolivar l’experte de l’ONU, qui s’est déclarée prête à examiner, dans un esprit de coopération et de dialogue, si l’adoption de ces sanctions entrave la jouissance des droits de l’Homme du peuple vénézuélien.
‘Je me concentrerai en particulier sur tout impact négatif que les sanctions pourraient avoir sur la jouissance de tous les droits de l’Homme au Venezuela’, a précisé la fonctionnaire dans une communication de presse de l’ONU rapportée par la Chancellerie dans un communiqué de presse.
Lors de sa visite dans la nation sud-américaine, la rapporteuse spéciale envisage de rencontrer de hauts représentants du Gouvernement vénézuélien, du Conseil national des droits de l’Homme, des membres de l’Assemblée Nationale (Parlement), du corps diplomatique, de la société civile, des secteurs de l’opposition, des avocats, universitaires, militants, victimes de diverses violations et agressions et leurs familles.
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, en septembre 2014, a établi le mandat du rapporteur spécial à la suite des préoccupations exprimées par le système des droits de l’Homme des Nations Unies et la communauté internationale au sujet de l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la population civile.
Ces dernières années, l’État vénézuélien et des organisations civiles ont dénoncé les préjudices économiques et sociaux causés par les mesures punitives prises par le gouvernement des États-Unis.
Selon des chiffres officiels, depuis 2015, la politique de blocus des exportations et les persécutions financières ont entraîné la perte de 99 pour cent des recettes en devises du Venezuela et l’ont empêché d’accéder aux marchés internationaux.
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