Saint Johns, 7 juillet (Prensa Latina) Le président en exercice de la Communauté des Caraïbes (Caricom), Gaston Browne, a convoqué mercredi les dirigeants de ce groupe pour une réunion sur la situation créée par l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse.
Le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda a exprimé sa consternation face aux événements. Il a qualifié de regrettable l’attaque survenue mercredi à Port-au-Prince, la capitale haïtienne.
La mort de Moïse, survenue tôt le matin lorsqu’un commando d’hommes armés a pris d’assaut la résidence du chef d’État, a été confirmée par le premier ministre intérimaire Claude Joseph.
Dans un communiqué, le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, s’est dit choqué par la mort du président haïtien aux mains d’un commando armé qui a pris d’assaut sa résidence.
La note qualifie de tragiques les événements survenus dans le pays des Caraïbes et adresse ses condoléances à la famille de Moïse ainsi qu’au peuple et au gouvernement d’Haïti.
Pour sa part, la première ministre de la Barbade, Mia Mottley, a condamné l’assassinat en le qualifiant d’acte odieux et a appelé à la fin de la violence et demandé aux Haïtiens d’œuvrer pour la paix dans leur pays.
« La violence ne peut jamais être une solution et doit être refusée en toutes circonstances », a déclaré Mottley, notant que « la paix est le fondement nécessaire à la stabilité et à la démocratie ».
Le premier ministre d’Antigua-et-Barbuda et président actuel de la Communauté des Caraïbes (Caricom) a également qualifié les faits d’acte sauvage et a mis en garde contre les dangers de l’instabilité en Haïti.
L’assassinat de Moise est un moment douloureux pour la région des Caraïbes, a pour sa part manifesté le président jamaïcain Andrew Holness sur son compte Twitter.
Le président cubain Miguel Díaz-Canel a quant à lui déploré la mort du leader haïtien et a fermement condamné la violence qui a causé sa mort.
En outre, le chef d’État de la République dominicaine, Luis Abinader, a répudié le meurtre en affirmant que ce crime était une attaque contre l’ordre démocratique en Haïti et dans la région.
Il y a deux jours, un sommet de la Caricom a analysé la crise dans le pays membre de cette communauté en exhortant à travailler à une solution à la situation haïtienne.
À cette occasion, Browne a qualifié la crise en Haïti d’insoutenable et a mis en garde contre la violence croissante causant un nombre élevé de décès et le déplacement de milliers de personnes fuyant l’insécurité actuelle dans le pays.
Il a de même appelé à des efforts pour trouver une solution et un retour à la normale.
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