La Havane, 18 août (Prensa Latina) La compagnie d’aviation cubaine a dénoncé que la suspension du mécanisme de compensation des paiements de la BSP en Espagne était un effet de plus du blocus économique, commercial et financier des États-Unis.
Ces obstacles et actions coercitives de Washington à l’encontre de La Havane remontent à plus de 50 ans et, en pleine pandémie, ils s’intensifient avec de nouveaux éléments tels que celui lié à la compagnie nationale cubaine.
Le communiqué de la compagnie aérienne précise que cette affectation ne signifiait pas l’arrêt des opérations comme certains médias se sont empressés de le rapporter.
La banque responsables de ces compensations, insiste la note, a exprimé son impossibilité de continuer, en raison du blocus étasunien.
« Cette disposition n’empêche pas Cubana d’honorer ses engagements envers ses clients. L’entreprise ajuste ses stratégies commerciales sur le marché », a-t-elle souligné.
Cubana, en tant que membre fondateur et actif de l’Association internationale du transport aérien (IATA), a formalisé sa plainte auprès de cette organisation.
Il s’agit de la suspension de la vente des billets en raison du risque de faillite ou de cessation d’activité, une mesure annoncée par l’IATA le 13 août de cette année.
Une telle décision est généralement prise en cas de faillite ou de risque de faillite, ce qui n’a rien à voir avec le cas de Cubana.
Ils font référence à la cessation de la présence de la compagnie aérienne sur le BSP espagnol et, par conséquent, à l’arrêt de l’émission de billets, de documents électroniques polyvalents (EMD) et de remboursements au nom de cette compagnie.
Selon les documents de l’IATA, le BSP constitue un système conçu pour faciliter et simplifier les procédures de vente, de notification et d’orientation des agents de voyage accrédités, dans le but d’améliorer le contrôle financier et la trésorerie.
Par conséquent, en plus d’affecter le mécanisme de réservation des compagnies aériennes, la mesure a un impact particulier sur le tourisme insulaire, selon les rapports de presse et les propres textes de l’IATA.
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