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Cuba dénonce l’hypocrisie de la politique des États-Unis

La Havane, 4 novembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a qualifié aujourd’hui d’hypocrite la politique des États-Unis et a accusé son gouvernement de financer des actions subversives contre l’île.

« Il est hypocrite que les Etats-Unis ne tolèrent pas l’ingérence dans leurs affaires intérieures, mais qu’ils promeuvent et financent des actions déstabilisatrices visant à renverser l’ordre constitutionnel à #Cuba », a écrit le titulaire sur son compte Twitter.

De l’avis du chef de la diplomatie antillaise, de telles manœuvres tentent de dissimuler l’abus de cette politique criminelle et inhumaine.

Ces derniers jours, le Gouvernement de cette île des Caraïbes a présenté de nombreuses preuves de liens entre les promoteurs d’une marche illégale à Cuba et de représentants d’organisations telles que la Fondation nationale cubano-américaine et le Mouvement pour la démocratie, dont le siège est en Floride.

Des secteurs de l’extrême-droite cubano-américaine installés dans cet État jusqu’à des représentants du gouvernement des États-Unis ont exprimé leur soutien à cette action et ont réitéré leur souhait qu’elle provoque un changement de régime dans l’île.

En ce sens, des spécialistes de différentes branches sociales ont alerté sur la guerre non conventionnelle ou le scénario de coup d’État mou que l’on tente d’appliquer à Cuba selon les paramètres d’une prétendue lutte non violente.

Les fausses informations, la manipulation émotionnelle, la rupture institutionnelle et la création de leaders d’opinion sont quelques-uns des outils de cette stratégie décrite dans le livre sur le dénommé coup d’État mou du politologue nord-américain Gene Sharp.

À ce sujet, Cuba a récemment présenté le témoignage, accompagné de photos, d’audios et de vidéos, du médecin Carlos Leonardo Vázquez, qui a été pendant 25 ans l’agent « Fernando » des Organes de la Sécurité de l’État de l’île.

Dans ces déclarations, l’agent a apporté la preuve qu’un promoteur de la marche et dirigeant de la plate-forme Archipiélago, Yunior Garcia, cherche une confrontation avec les forces de sécurité pour générer l’insécurité et la déstabilisation sur l’île.

À cet égard, l’agent « Fernando » a parlé de sa participation avec Garcia à des programmes de formation de dirigeants politiques au service d’intérêts étrangers.

En 2019, un atelier parrainé par l’université nord-américaine de Saint-Louis a accueilli les deux cubains, qui ont appris « le rôle des forces armées dans un processus de transition », a expliqué Vázquez.

peo/msm/idm

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