Téhéran, 29 novembre (Prensa Latina) L’Iran refusera toute demande allant au-delà du Plan d’action global conjoint (JCPOA) ou de l’accord nucléaire lors de la reprise aujourd’hui à Vienne, en Autriche, d’un dialogue visant à relancer le pacte.
Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdolahian, a clairement indiqué que la République islamique n’entamera aucune discussion sur des questions sans rapport avec l’accord scellé en 2015 par Téhéran et cinq autres puissances mondiales.
Le cycle de négociations dans la capitale autrichienne est une occasion pour toutes les parties de mettre fin à la situation de crise actuelle créée par la sortie illégale des États-Unis, a-t-il déclaré.
« Je voudrais souligner une fois de plus qu’il ne s’agit pas d’une fenêtre ouverte pour toujours et les États-Unis et les trois pays européens doivent bien le comprendre », a déclaré Amir Abdolahian dans un article cité par l’agence de presse Mehr.
« Un accord est possible si les autres parties font preuve de volonté politique », a-t-il affirmé.
Malgré les promesses non tenues par la triade européenne des signataires du PIAC (Allemagne, France et Royaume-Uni) et la méfiance de la Maison Blanche, l’Iran s’efforcera d’obtenir un compromis vérifiable et efficace sur l’abolition des mesures coercitives.
Les négociations visant à trouver un moyen pour les États-Unis de revenir à l’accord ont été suspendues en juin dernier avec l’objectif de faire place à l’élection présidentielle iranienne remportée par Ebrahim Raeisi.
Depuis lors, le gouvernement installé en août dernier a examiné les détails des six cycles précédents.
En effet, le dialogue sera axé sur la demande de Téhéran concernant la levée des sanctions des étasuniennes et le respect des obligations de Berlin, Paris et Londres dans le cadre du PIAC.
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