Lima, 8 décembre (Prensa Latina) La nouvelle présidente péruvienne, Dina Boluarte, a exclu aujourd’hui de convoquer rapidement de nouvelles élections générales et a déclaré qu’elle attendait toujours la nomination du premier ministre de son administration succédant à celle de Pedro Castillo.
Lors d’un bref contact avec des journalistes dans la cour principale du Palais du Gouvernement, l’ancienne ministre du gouvernement démissionnaire a également demandé aux médias la même trêve demandée au Parlement, car elle s’est engagée à organiser son gouvernement et à préparer ses premières mesures.
En prenant ses fonctions et peut-être en pensant aux cas de gouvernements éphémères antérieurs dans ce pays, elle a déclaré qu’elle avait l’engagement avec le Parlement de gouverner jusqu’en 2026, date de fin du mandat quinquennal de Castillo, destitué hier par le Législatif pour avoir annoncé la dissolution du Congrès.
« Nous n’avons pas encore de nom », a-t-elle répondu au sujet du nouveau Premier ministre, tandis que les cercles politiques mentionnent Jorge Nieto, ancien ministre de la Défense et de la Culture du gouvernement de Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018).
Les mêmes sources estiment que Alberto Otárola, qui était son avocat dans une procédure parlementaire d’exclusion contre Boluarte pour avoir fait des démarches administratives pour un club provincial, occupera un poste dans le nouveau cabinet ministériel. Cet acte d’accusation contre la nouvelle présidente a été classé deux jours avant son entrée en fonction.
Otárola a été pendant cinq mois ministre de la Défense du gouvernement nationaliste d’Ollanta Humala.
La toute nouvelle présidente a également été interrogée sur le sommet en cours du bloc économique Alliance du Pacifique qui était prévu pour le 14 décembre pour que le Mexique remette au Pérou la présidence du groupe qui comprend également la Colombie et le Chili. Elle a signalé qu’il a été suspendue à cause de la crise actuelle dans le pays.
Boluarte a manifesté espérer que le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, puisse venir au Pérou, où il sera accueilli avec beaucoup d’affection, pour le transfert de la présidence intérimaire de l’alliance ou, comme elle n’a pas de vice-président et ne peut donc pas voyager à l’étranger, que l’événement se déroule par téléconférence.
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