« Sans aucune morale, des secteurs d’extrême droite au sein du Parlement européen ont fait adopter une résolution anticubaine. Le document est une copie sale et rouillée d’autres qui sont apparus chaque fois que des pays européens et Cuba ont fait vœu pour le dialogue et la politique de non-ingérence », a souligné une déclaration de l’organisation.
L’UPEC, en tant que membre de la société civile cubaine, dénonce ce type d’ingérence et défend l’existence de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) dans le cadre du processus d’intégration tant attendu dans la région.
Le communiqué condamne le fait que « des groupes politiques d’extrême droite tentent de transformer ce sommet en un cirque, accueillant des clowns malades, incapables d’agir en faveur du dialogue, de la collaboration et de la solidarité entre les habitants de deux régions fortement liées par la culture, le langage et l’histoire ».
La déclaration souligne que la question bien connue des droits de l’homme, si systématiquement violée dans de nombreux pays d’Europe, est de nouveau utilisée.
L’UPEC a suggéré aux députés du Parlement européen de se concentrer sur les politiques utilisées contre les migrants, principalement d’Afrique et du Moyen-Orient, qui meurent par milliers en tentant de rejoindre par la mer les pays riches, qui ont pillé leurs nations occupées et transformées en colonies.
« Ce serait au moins agir avec un minimum de dignité si ces mêmes personnes de la droite européenne condamnaient la présence, ces jours-ci, d’un sous-marin nucléaire états-unien sur la base navale illégale de Guantanamo », estime l’UPEC.
L’entité considère comme une impudence le fait que ceux qui prétendent agir au nom de la démocratie tentent de torpiller un événement comme le sommet Celac-UE, qui constituerait pour les nations latino-américaines un moment important pour parler de collaboration, de non-ingérence, d’actions pour agir afin de sauver la planète des effets néfastes du changement climatique.
peo/mgt/mpp