Le commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation, Abdel Fattah Moussa, a déclaré que ce délai était inacceptable et a exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel, sous la menace d’une intervention militaire.
Cependant, des pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Guinée ne sont pas favorables à une intervention au Niger et leurs autorités ont indiqué qu’une action militaire contre Niamey serait également considérée comme une agression contre leurs territoires.
Les observateurs politiques rappellent aujourd’hui que le Burkina Faso et le Mali ont chassé les troupes françaises de leurs territoires, soutiennent le Niger dans cet effort et ont déjà envoyé des avions de combat et des hélicoptères pour soutenir les forces armées nigériennes.
Le Niger est également soumis à d’autres sanctions de la Cedeao, notamment la fermeture de l’espace aérien des pays du groupe et la suspension des échanges commerciaux, ce qui a provoqué une nouvelle détérioration de la situation humanitaire dans le pays.
Entre-temps, on a appris que l’Algérie a refusé à l’armée de l’air française l’autorisation de survoler son territoire vers le Niger et ne se joint pas aux sanctions économiques, conformément à sa position contre l’usage de la force dans la résolution des conflits.
Selon des informations de Radio Algérie, des sources confirmées annoncent une intervention imminente avec le soutien de la France puisque tout l’appareil militaire est en marche.
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