Dans une déclaration à l’émission de radio Kossuth, il a indiqué que c’est la raison pour laquelle son pays est obligé de chercher de nouveaux moyens d’importer de l’énergie en s’appuyant sur l’approvisionnement en gaz de l’Azerbaïdjan et du Turkménistan via la Türkiye.
Il a rappelé qu’il fut un temps où le gaz russe arrivait en Europe via le territoire de l’Ukraine et tout allait bien, mais qu’ensuite la situation s’est fortement compliquée à cause des sanctions contre la Russie, ainsi que du sabotage du gazoduc Nord Stream.
Il a explosé et tout le monde sait qui l’a fait, a déclaré le chef du gouvernement hongrois.
En outre, les Ukrainiens disent qu’à partir de 2024 le gaz ne transitera pas à travers leur pays, a souligné Orban quant à l’intention de Kiev de ne pas renouveler l’accord de transit qui expire l’année prochaine.
La Fédération de Russie est actuellement le principal fournisseur d’hydrocarbures de la Hongrie.
En septembre 2021, la société hongroise MVM a conclu deux contrats à long terme avec sa paire russe Gazprom, prévoyant l’approvisionnement par des gazoducs traversant la Serbie et l’Autriche, sans passer par l’Ukraine.
Depuis la fermeture du gazoduc Nord Stream, un accord a été conclu en octobre 2022 pour augmenter l’approvisionnement de la Hongrie en produits le long de la route sud par le Turkish Stream et sa branche via la Bulgarie et la Serbie.
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