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La Syrie rejette la décision de l’OIAC à son encontre

Damas, 4 décembre (Prensa Latina) Le gouvernement syrien a rejeté hier la résolution adoptée jeudi dernier lors de la 28e session de la Conférence des États parties de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Cette décision s’écarte du cadre de l’accord régissant le travail de l’Organisation et contient des procédures qui violent les dispositions du droit international et de la Charte des Nations unies, affirme une déclaration publiée ce dimanche par le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés.
Il a estimé que la résolution ne représentait que les positions isolationnistes des pays occidentaux et non d’autres pays, et a démontré que son objectif était d’atteindre ce qui n’a pu être obtenu par des attaques et des campagnes politiques infructueuses contre la Syrie au cours des 12 dernières années.
Ils ont soutenu le terrorisme et fabriqué des incidents d’utilisation d’armes chimiques qui n’ont jamais existé pour faire plier la Syrie, a indiqué le ministère.
Il a souligné que le vote de 69 États en faveur de cette résolution, des 193 États parties à la Convention en faveur du projet de résolution, révèle «la tromperie des pays occidentaux et confirme que cette résolution reflète la haine occidentale à l’égard d’un pays en développement».
Le ministère a ajouté que Damas tient l’Occident pour responsable des effets négatifs que de telles décisions pourraient avoir sur le présent et l’avenir de l’OIAC.
Il a également demandé au Secrétariat technique d’adhérer aux dispositions de la Convention, de procéder à un examen approfondi de son approche et de ses rapports et de ne pas devenir un instrument au service des objectifs et des intérêts d’un groupe de pays.
La décision de l’OIAC interdit au gouvernement syrien d’importer des matières premières ou des équipements pour des installations de l’industrie chimique.
La Syrie a rejeté à plusieurs reprises les rapports de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques accusant l’armée syrienne d’utiliser ces dites armes et a assuré qu’aucune personne saine d’esprit ou spécialiste du sujet ne pouvait tirer les conclusions trompeuses des auteurs de ces rapports.
peo/oda/fm

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