La défense de l’ancien dirigeant a confirmé l’information aux médias locaux jeudi soir.
L’avocat de Glas, Eduardo Franco Loor, a assuré que les poursuites contre l’ancien vice-président sont frauduleuses et constituent une persécution politique.
Il a subi une « attaque illégale, arbitraire et inconstitutionnelle » de la part du ministère public, a déclaré l’avocat.
Ce jeudi, l’Assemblée nationale a rejeté une nouvelle poursuite pénale contre Glas, mais le ministère public a publié un communiqué insistant sur la demande d’une date pour une audience afin de formuler des accusations pour détournement de fonds présumé concernant des travaux réalisés après le tremblement de terre de 2016.
Glas, qui a été vice-président de Rafael Correa (2007-2017) et de Lenín Moreno (2017-2021), se trouve depuis dimanche dernier au sein de la légation diplomatique mexicaine à Quito.
Ce jour-là, le ministère équatorien des Affaires étrangères a averti le gouvernement mexicain dans une note verbale qu’accorder l’asile à Glas ne serait pas légal.
L’homme politique, membre de Revolución Ciudadana, est considéré comme l’un des symboles du « lawfare » (persécution juridique) en Équateur, où la persécution déclenchée par le gouvernement Moreno contre les partisans de Correa a contraint nombre d’entre eux à s’exiler.
L’ancien vice-président a bénéficié d’une libération conditionnelle le 28 novembre 2022, après l’unification de deux peines de prison de six et huit ans respectivement pour les affaires Odebrecht et Sobornos.
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