Cette attitude des États-Unis est incohérente et ne correspond pas à son discours sur la lutte contre le terrorisme, a souligné le chef d’État lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement).
Diaz-Canel a exigé des autorités nord-américaines qu’elles enquêtent et prennent des mesures concernant les actions menées, et qu’elles condamnent les terroristes et auteurs d’actes de violence.
Il a rappelé que l’histoire de la nation caribéenne comprend de nombreux actes et crimes perpétrés par des personnes liées à l’extrême droite de Miami, dans lesquels la participation des autorités nord-américaines n’est pas exclue.
Le président a souligné que les autorités nord-américaines ignoraient les menaces d’actes terroristes, « comme s’il était possible d’ignorer que, depuis le territoire des États-Unis, la formation de groupes armés qui arborent des messages de violence par tous les moyens à leur disposition est facilitée et financée par un soutien logistique ».
Il a déclaré que la politique des États-Unis à l’égard de l’île constitue un encouragement à commettre des crimes, et l’histoire en a donné la preuve.
« Trois ans d’une administration démocrate (de Joe Biden) qui agit avec un attachement total à son prédécesseur républicain (Donald Trump), confirment que l’hostilité contre Cuba ne répond pas à un parti, mais à une politique encrée dans la prétention hégémonique d’un empire incapable d’accepter la souveraineté de son petit voisin », a assuré Diaz-Canel.
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