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Noboa affirme que l’Équateur a besoin de l’aide de forces étrangères

Quito, 24 janvier (Prensa Latina) Le président de l'Équateur, Daniel Noboa, a déclaré hier que son pays accepterait la présence de forces étrangères car elles sont nécessaires à la lutte contre le crime organisé.

Il a détaillé dans une interview au média numérique La Posta que les États-Unis coopèrent avec son pays par la livraison d’équipements, la formation, le renseignement, la protection des ports et des frontières, ainsi que par l’identification de sources de financement des groupes criminels.
Il a ajouté s’être entretenu avec le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, et a laissé entendre qu’il accepterait également l’aide du géant sud-américain « en raison de son expérience dans la lutte contre les narco-terroristes ».
Il a précisé avoir déjà rencontré 38 ambassadeurs et être disposé à accepter leur collaboration.
Alors que ce mardi marquait les deux semaines de la déclaration de conflit armé interne dans le pays, Noboa a souligné que le nombre de morts violentes a diminué grâce aux opérations menées tandis que l’approbation de la gestion des Forces armées et de la Police a augmenté.
« Il y a un sentiment d’unité nationale. Les gens se sentent protégés », a déclaré le président.
Quant à la situation économique, il a insisté sur son initiative d’augmenter la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) malgré l’absence de consensus au sein du Parlement approuver cette mesure.
Pour Noboa, l’augmentation de la TVA serait un bon signal pour les organisations multilatérales comme le Fonds monétaire international.
Un autre signal positif serait de concentrer les subventions sur le carburant, sans affecter les transports publics, les chauffeurs de taxi ou le transport de marchandises lourdes, a suggéré le président, qui cherche des alternatives pour financer la guerre qu’il a déclarée au crime organisé.
« Cela n’affecterait pas le peuple, mais les segments qui peuvent payer pour cela », a-t-il déclaré.
Le Commandement conjoint des Forces armées a par ailleurs rapporté hier qu’en deux semaines d’opérations, 3 219 personnes ont été arrêtées, dont 158 ​​accusées de terrorisme présumé, tandis que les organisations de défense des droits de l’homme mettent en garde contre les atteintes éventuellement portées aux personnes arrêtées.
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