« Plus de la moitié des personnes actuellement déplacées dans le pays l’ont été en 2023 », a rapporté dans sa dernière évaluation l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« Rien qu’en décembre 2023, a précisé l’OIM, plus de 310 000 personnes ont dû quitter leurs foyers, et ces chiffres illustrent la détérioration constante de la situation humanitaire et sécuritaire dans le pays, en particulier à Port-au-Prince.
Récemment, le directeur général de la Protection civile, Jerry Chandler, a admis que les personnes déplacées vivent dans des conditions précaires.
Des milliers de personnes ont dû quitter leur domicile pour se réfugier chez des proches ou dans des espaces publics tels que des places, des églises et des gymnases.
Chandler a reconnu que la situation des personnes déplacées est très difficile, car elles survivent dans des lieux surpeuplés et sans installations sanitaires de base, ce qui pourrait provoquer des maladies d’origine hydrique comme le choléra, qui a déjà fait 1 000 morts dans le pays depuis octobre 2022.
L’Organisation internationale pour les migrations, le Programme alimentaire mondial, le Fonds d’assistance économique et sociale et le Fonds d’assistance sociale ne disposent pas de ressources suffisantes pour s’occuper de toutes les victimes, ont précisé les représentants de l’Organisation des Nations Unies.
peo/mem/joe