Le Souverain Pontife s’est adressé aux fidèles et aux pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre a salué la libération le 11 mars, des cinq otages appartenant à l’Ordre des Frères du Sacré-Cœur.
« Je demande que les deux autres religieux et toutes les personnes encore kidnappées dans ce pays bien-aimé et touché par tant de violence soient libérés au plus vite », a déclaré l’évêque de Rome, qui a exprimé son inquiétude face à l’aggravation de la crise en Haïti et a exigé une plus grande pression internationale pour y mettre un terme.
Le Pape a renouvelé hier son appel « à tous les acteurs politiques et sociaux, à abandonner tout intérêt particulier et à s’engager avec un esprit de solidarité dans la recherche du bien commun » pour tous les Haïtiens, indique un communiqué publié par le bureau de presse du Saint-Siège.
Il a également évoqué la nécessité de réaliser « une transition pacifique vers un pays qui, avec l’aide de la communauté internationale, soit doté d’institutions solides capables de ramener l’ordre et la tranquillité à ses citoyens ».
Face à la dernière vague de violence des gangs dans ce pays des Caraïbes, un panel des Nations Unies a averti que la capitale, Port-au-Prince, est une « ville assiégée ».
Le 7 mars, le gouvernement du Premier ministre Ariel Henry, qui a démissionné le 11 de ce mois, a décrété l’état d’urgence pour trente jours.
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