C’est ce qu’a déclaré le mandataire sur le réseau social X, plate-forme où il a entériné le principe «Nous croyons à la force du droit et non au droit à la force», exprimé par le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez lors de la réunion ministérielle de la CELAC.
La veille, le chef de la diplomatie cubaine a proposé à la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) de publier un communiqué urgent condamnant la violation perpétrée par l’Équateur contre l’ambassade du Mexique à Quito et l’agression contre son personnel diplomatique.
Rodriguez a appelé le bloc régional à réagir avec fermeté et unité face à ces événements inacceptables qui ont un impact sur toute la communauté.
Selon le ministre, la déclaration doit inciter le gouvernement équatorien à respecter strictement ses obligations internationales et à agir conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.
Il a proposé au Honduras, en sa qualité de président pro tempore de la CELAC, que le document appelle les parties concernées à recourir au dialogue ou à tout autre recours dans le cadre du droit international pour régler leurs différends.
Rodriguez a souligné qu’il doit également entériner la validité des principes énoncés dans la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes en tant que zone de paix et l’attachement de tous les États de notre région à leur strict respect.
Le ministre a réitéré la solidarité et le soutien de La Havane avec le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, et tout son peuple face à la violation et à l’outrage inacceptables de son ambassade à Quito.
«Le Mexique peut et pourra compter sur notre volonté de l’accompagner dans les actions qu’il entreprend face à cette grave transgression», a-t-il souligné.
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