« J’espère que la persécution contre Assange prendra fin et qu’il retrouvera la liberté qu’il mérite aussi vite que possible », a écrit Lula sur le réseau social X.
Il a estimé que le journaliste aurait dû être récompensé pour avoir révélé des «secrets des puissants» au lieu d’être emprisonné.
En juin 2022, Lula a déclaré que les vrais criminels étaient les espions des États-Unis qui ont vu leurs activités filtrées par WikiLeaks.
«Si quelqu’un a commis un crime, c’est bien celui qui, au nom des États-Unis, espionnait la planète Terre, espionnait d’autres pays, et espionnait y compris notre (compagnie pétrolière) Petrobras», a-t-il souligné.
Assange attend demain la décision de la Cour suprême de Londres qui peut l’extrader vers les États-Unis.
Le journaliste est enfermé dans une prison de haute sécurité britannique depuis son arrestation au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres en avril 2019.
S’il est extradé vers les États-Unis, qui cherchent à le poursuivre, Assange pourrait être condamné à 175 ans de prison, sur la base de 18 chefs d’accusation liés à des violations présumées de la loi nord-américaine sur l’espionnage.
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