Selon les déclarations du porte-parole de la présidence russe ce lundi à la presse, samedi dernier, le premier vice-ministre de la Défense de la Biélorussie, Pavel Muravéiko, cité par la chaîne de télévision ONT, a annoncé une activité « injustifiée » de l’Ukraine à proximité de la frontière entre les deux pays.
La Biélorussie est un État allié, nous avons des formats spéciaux de dialogue à travers tous les organismes pertinents, y compris les services spéciaux, c’est pourquoi cette nouvelle est également une source d’inquiétude pour la Russie, a déclaré Peskov.
Le porte-parole a ajouté que les dirigeants russe et biélorusse, Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko, discuteront de cette question en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), prévu cette semaine à Astana, s’ils l’estiment nécessaire.
En mars 2023, Poutine a annoncé que Moscou et Minsk étaient convenus de déployer des armes nucléaires tactiques russes en Biélorussie, sans violer les engagements internationaux.
Selon le dirigeant russe, il ne s’agit pas d’un transfert d’armes nucléaires vers la Biélorussie, qui constituerait une violation du Traité de non-prolifération, mais plutôt de leur placement.
En outre, il a rappelé que les États-Unis placent depuis des années des armes nucléaires dans divers pays dans le cadre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, notamment en Allemagne, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie.
Pour sa part, Muravéiko a prévenu que son pays serait disposé à utiliser des armes nucléaires tactiques si sa souveraineté était menacée.
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