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Des enfants haïtiens déplacés chaque minute par la violence, affirme l’Unicef

Nations Unies, 2 juillet (Prensa Latina) Le nombre d’enfants déplacés par la violence en Haïti a augmenté de 60 pour cent depuis mars, soit l’équivalent d’un enfant déplacé par minute, a averti aujourd’hui le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

La directrice exécutive de l’agence, Catherine Russell, a considéré le contexte de crise nationale comme une catastrophe humanitaire ayant un effet dévastateur sur les enfants.
« Les enfants d’Haïti continuent de souffrir d’une avalanche de dangers multiples, y compris d’une violence terrible et de niveaux critiques de déplacement », a-t-elle affirmé en insistant sur la nécessité d’un environnement sûr et protecteur ainsi que d’un appui et un financement accrus de la communauté internationale.
Selon l’Unicef, le contexte de déplacement interne dans le pays expose les enfants à un risque accru de violence, d’agression sexuelle, d’exploitation et de maltraitance, voire de séparation familiale.
En outre, l’accès à des services tels que des espaces sûrs, des soins médicaux, de l’eau potable et l’assainissement est souvent entravé.
Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 600 000 personnes se trouvent en dehors de leur foyer dans ce pays des Caraïbes, dont la moitié sont des mineurs.
Entre autres défis, l’Unicef est préoccupé par les mauvaises conditions d’hygiène dans les camps et les campements de fortune qui exposent les enfants à un risque accru de contracter des maladies, y compris le choléra.
Dans le même temps, la fermeture d’écoles et les contraintes financières causées par les violences en cours ont contraint beaucoup d’entre eux à abandonner l’école.
Faute d’autres moyens de survie ou de protection, les enfants sont de plus en plus contraints de rejoindre des groupes criminels, ce qui constitue une violation flagrante de leurs droits et une violation du droit international.
« Les besoins en Haïti continuent d’augmenter, tout comme les dangers pour les enfants », a souligné à cet égard Russell.
Nous avons tous un rôle à jouer pour changer cette situation et faire en sorte que les enfants retournent à l’école, qu’ils soient en sécurité et qu’ils aient accès aux services de base, a-t-elle manifesté.
Selon elle, les enfants ne devraient pas payer de leur vie et de leur avenir une crise créée par les adultes.
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