Au total, 218 députés ont voté contre, 215 pour, et donc toute action en ce sens sera punie de trois ans de prison dans ce pays européen.
Ce projet est l’un des quatre visant à libéraliser l’accès à l’avortement en Pologne et qui sont présentés par les membres de la coalition pro-européenne arrivée au pouvoir en octobre.
Elle s’est engagée à légaliser l’interruption de grossesse, qui n’est actuellement autorisée que si elle résulte d’une agression sexuelle ou d’un inceste, ou si elle constitue une menace directe pour la vie ou la santé de la mère.
Le texte soumis au vote a été rejeté avec les votes du parti nationaliste-conservateur Loi et Justice (PiS) et de l’extrême-droite Konfederacja, deux grands groupes d’opposition, ainsi que ceux de certains députés du parti paysan PSL (démocrate-chrétien) membre de la coalition au pouvoir.
Les trois autres textes, encore en discussion au sein des commissions parlementaires, proposent directement, bien que chacun d’une manière différente, l’accès à l’avortement.
Le président Andrzej Duda, proche allié du PiS, a déjà averti cette semaine qu’il opposerait son veto à ces textes.
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