A propos de la Journée mondiale contre ces pratiques, le responsable de l’organisation a mis en garde contre les récents appels à leur reprise, ce qui confirme que les terribles leçons du passé « sont oubliées et ignorées ».
Au cours des quatre-vingts dernières années, plus de deux mille essais nucléaires ont été documentés sur plus de 60 sites à travers le monde, avec des conséquences allant de terres non-habitables à des problèmes de santé à long terme pour les populations.
Le monde doit parler d’une seule voix pour mettre fin une fois pour toutes à cette pratique, a affirmé le diplomate.
Selon l’ONU, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires est le seul outil de sécurité essentiel et vérifiable.
Cependant, cet instrument n’est pas encore en vigueur car il doit être ratifié par huit pays : les États-Unis, la Chine, l’Iran, Israël, l’Égypte, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord.
Guterres a appelé à une ratification immédiate et inconditionnelle.
Depuis 2009, l’ONU commémore chaque 29 août la Journée internationale contre les essais nucléaires proclamée par l’Assemblée générale de l’instance.
Cette date commémore la fermeture officielle en 1991 du site d’essais d’armes nucléaires de Semipalatinsk, dans l’actuel Kazakhstan, où 456 explosions expérimentales nucléaires ont eu lieu entre 1949 et 1989.
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