« L’aide humanitaire doit parvenir sur le territoire le plus rapidement possible », a déclaré à Franceinfo le directeur de l’organisation, Jean-François Corty.
Selon lui, l’accord annoncé mercredi dernier, qui inclut l’échange de prisonniers palestiniens et d’otages détenus par le Hamas, représente une opportunité pour intensifier l’acheminement de l’aide à Gaza, dévastée par les bombardements israéliens indiscriminés en représailles aux attaques du 7 octobre 2023.
A cet égard, il a assuré qu’il existe une grande quantité de marchandises dans des localités en Égypte et en Israël prêtes à être envoyées vers la bande de Gaza, une aide qui a été accumulée depuis 15 mois.
Corty a souligné l’objectif d’autoriser environ 500 camions à entrer à Gaza par jour, un chiffre qu’il a attribué au nombre de véhicules transportant de l’aide humanitaire qui entraient dans l’enclave côtière avant le 7 octobre.
Parmi les ressources nécessaires, le directeur de Médecins du Monde a mentionné des milliers de tentes, considérant que 60 pour cent des infrastructures d’habitation de la bande de Gaza ont été détruites par les attaques israéliennes.
Il y a beaucoup de travail à faire en termes d’accès au logement, à la santé, l’eau et la nourriture, a-t-il prévenu.
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