jeudi 26 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le gouvernement de l’ancien président argentin a espionné plus de 350 personnes

Buenos Aires, 21 avril (Prensa Latina) La Commission bicamérale de contrôle des services de renseignement du Congrès argentin a présenté hier un rapport sur l’espionnage sous le mandat de l’ancien président Mauricio Macri (2015-2019), qui a concerné la surveillance de plus de 350 personnes.

En rendant public les résultats de près d’une année de travail, les députés et sénateurs du Frente de Todos (Front de Tous, alliance progressiste au pouvoir) ont dénoncé en conférence de presse un plan systématique et paraétatique d’espionnage politique pendant le mandat de Macri et dont le but était l’extorsion et la persécution politique.

Après la présentation des résultats, le document de 400 pages fait état d’aveux, et non seulement de déclarations, d’agents des services de renseignement qui ont assumé leur responsabilité et reconnu avoir mené des activités de renseignement illégales.

Le président de la Commission bicamérale, Leopoldo Moreau, a précisé que parmi les diverses sources se trouvaient en outre les deux enquêtes du Tribunal de Buenos Aires de Dolores, à l’époque sous la responsabilité du juge Alejo Ramos Padilla, et les deux affaires en instance devant le Tribunal de Lomas de Zamora.

Le rapport, dont se fait l’écho le portail El Parlamentario, précise qu’entre 2015 et 2019 il y a eu 308 victimes  des services de renseignement de l’État, dont plusieurs personnalités publiques, comme l´actuelle vice-présidente Cristina Fernández.

Le législateur a souligné que le rapport porte comme titre L’État mafieux, car « durant cette période s’est constitué un État parallèle, clandestin et secret. Un mode d’action qui s’est développé à travers des cellules parallèles au sein même de l’État a été structuré de manière systématique ».

Tout est absolument prouvé du point de vue documentaire et à travers les témoignages de ceux qui ont admis avoir accompli des tâches d’espionnage, a précisé Moreau, après s’être en outre référé à 170 autres organisations professionnelles, sociales, communautaires et religieuses, victimes de suivis.

peo/msm/may

EN CONTINU
notes connexes