Tegucigalpa,
Nasralla a fait allusion à une enquête, de la Mission de Soutien Contre la Corruption et l´Impunité au Honduras (Maccih) de l´OEA, et qui, selon le propre chef de cette mission, Juan Jimenez, « devait être traité par le gouvernement » et dont « la population devait avoir connaissance ».
Ce dernier point est inclus dans le courrier par lequel Jimenez justifie sa démission, et qu´il a présentée hier pour des différences avec le secrétaire général de l´Organisation des États Américains, Luis Almargo, qui a critiqué le travail de cette mission.
La démission du chef de la Maccih démontre les désaccords au sein de l´organisation, laquelle encouragerait prétendument par le dialogue la recherche d´une solution à la crise postélectorale que traverse le pays.
L´opposition accuse le président, Juan Orlando Hernandez, d´avoir orchestré une fraude en complicité avec le TSE.
En janvier dernier, l´OEA a reconnu Juan Orlando Hernandez comme chef d´État, et a du coup exclu le rapport de sa mission d´observation électorale qui indiquait des failles de sécurité dans le système de calcul électoral, des incohérences dans ses registres et une vulnérabilité.
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