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La violence de l’extrême droite bolivienne dénoncée en France

Paris, 7 janvier (Prensa Latina) L’organisation Wiphala France a dénoncé aujourd’hui la violence déclenchée en Bolivie par l’extrême droite dans le département de Santa Cruz avec des actes de caractère terroriste et a également répudié l’ingérence étrangère. 

Dans une déclaration partagée avec Prensa Latina, elle a condamné les attaques et les incendies contre des habitations et des installations publiques, initiés après l’arrestation du gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, l’une des personnes accusées d’avoir fomenté le coup d’État de 2019 dans ce pays sud-américain.

L’organisation qui regroupe sur le sol français des défenseurs de l’État plurinational de Bolivie a précisé que Camacho n’est pas un prisonnier politique ni un défenseur des droits de l’homme et a accusé ses partisans les plus radicaux et des groupes paramilitaires, y compris les membres de l’Union des Jeunes de Santa Cruz, de semer le chaos et la terreur.

Nous dénonçons devant la communauté internationale que Camacho est l’un des acteurs intellectuels et auteurs du coup d’État qui, en novembre 2019, a renversé le président constitutionnel de l’époque Evo Morales, faisant 37 morts, au moins 800 blessés, plus de mille 500 prisonniers politiques et provoquant d’autres violations des droits de l’Homme, a souligné l’organisation.

Wiphala France a également alerté et rejeté l’ingérence dans les affaires intérieures de la Bolivie du parti espagnol d’extrême droite Vox, en particulier du député Victor González, expulsé de la nation sud-américaine pour ses provocations.

Nous rappelons que la Bolivie n’est plus une colonie et nous exigeons le respect de sa souveraineté, de ses lois et de son gouvernement démocratiquement élu, a-t-elle poursuivi.

L’organisation présidée par Yaneth Ramos a défendu le droit des Boliviens à vivre en paix et à la justice d’agir contre les personnes responsables de crimes.

peo/ro/wmr

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