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Des activistes détenues aux États-Unis confirment leur volonté de lutter pour Cuba

Washington, 23 juin (Prensa Latina) Les militantes nord-américaines arrêtées hier pour avoir pacifiquement tenté de rencontrer le sénateur Bob Menéndez afin de dénoncer les politiques cruelles mises en œuvre contre Cuba ont ratifié, après leur libération, leur engagement à lutter pour les droits du peuple caribéen.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, la directrice exécutive de la Fondation Interreligieuse pour l’Organisation Communautaire (IFCO)-Pasteurs pour la Paix, Gail Walker, a déclaré qu’elles étaient déterminés à tout mettre en œuvre pour lever le blocus imposé à l’île par son pays depuis plus de 60 ans.
Elle a souligné que ce siège portait gravement préjudice aux familles cubaines, ajoutant qu’elle poursuivrait ses efforts pour retirer Cuba de la liste des pays supposés parrainer le terrorisme.
Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, on peut voir un policier conduire Walker menottée, alors qu’elle explique qu’elle prétendait simplement parler au sénateur dans son bureau et exiger la normalisation des relations des États-Unis avec l’île.
« Nous devrions pouvoir parler de Cuba à nos représentants sans être arrêtés », a-t-elle déclaré, expliquant avoir demandé plusieurs fois à rencontrer Menéndez, mais n’avoir jamais reçu de réponse.
Pour sa part, Calla Walsh, membre du Réseau national de solidarité avec Cuba, a remercié les messages et le soutien qu’elle avait reçus après leur arrestation, et ce pour s’être opposées aux politiques qui affectent la population de la nation antillaise.
Lors de son arrestation, Walsh a dénoncé la façon dont les États-Unis s’en prennent aux citoyens pour tenter d’avoir une conversation avec un membre du Congrès et a affirmé que la population étasunienne ne soutenait pas le blocus contre l’île.
Même s’ils essaient de nous effrayer et même si le sénateur Menéndez ne veut pas nous écouter, nous élèverons nos voix en solidarité avec le peuple cubain, a indiqué une autre des militantes arrêtée la veille.
Les tentatives de dialogue avec les membres du Congrès des États-Unis ont fait partie d’une semaine visant à demander à l’administration du président Joe Biden de lever toutes les mesures coercitives qui oppriment cette nation des Caraïbes.
La manifestation pacifique du 25 juin devant la Maison-Blanche sera l’aboutissement de sept jours d’activités dans tout le pays.
peo/mgt/Ifs

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