Caracas,
Lors d´une conférence de presse donnée depuis le Palais de Miraflores (siège de l´Exécutif), Rodriguez a assuré que « seulement en août, 187 fausses informations ont été enregistrées à ce sujet, ce qui encourage la haine envers les vénézuéliens ».
Le titulaire a qualifié d´hypocrite le comportement des autorités de pays comme la Colombie et le Pérou, tout comme celui de plateformes d´information qui utilisent le phénomène comme une arme politique contre le Venezuela.
Il a ajouté à ce sujet que la migration de vénézuéliens vers d´autres nations de la zone – comme conséquence de la difficile situation économique – a été abordée depuis une posture « barbare, criminelle et xénophobe ».
Puis il a également rappelé que, lors d´époques non si lointaines, le Venezuela a reçu des millions d´immigrés provenant d´autres pays de la région, lesquels cherchaient de meilleurs conditions économiques ou échappaient de conflits armés.
« Près de 750 informations ont été diffusées au sujet du thème migratoire par les médias (de la région) », a-t-il assuré avant de rappeler les plus de six millions de colombiens qui durant des années sont arrivés sur le territoire vénézuélien: « une ligne totalement absente de l´agenda d´information international ».
« Plus de 400 mille péruviens et 500 mille équatoriens sont arrivés ici pour échapper à la pauvreté, conjointement à deux millions 500 mille argentins, ainsi que des dominicains ou panaméens », a-t-il souligné.
Le ministre a ainsi fait référence au nombre d´étrangers qui résident sur le territoire national et profitent pleinement des plans sociaux gouvernementaux.
Les chiffres officiels indiquent que le gouvernement investit 300 millions de dollars par an au profit des six millions 500 mille immigrés par les biais des Comités Locaux d´Approvisionnement et de Production, un mécanisme créé par l´Exécutif pour la distribution d´aliments à des prix solidaires.
Rodriguez a également souligné la mise en place du retour de vénézuéliens dans le cadre du plan Vuelta a la Patria (Retour à la Patrie), initiative gouvernementale qui encourage le rapatriement des citoyens de ce pays qui résident dans des pays tiers, fondamentalement pour des raisons économiques.
peo/ga/wup/ebr