Auparavant, l’interdiction s’appliquait uniquement aux importations de blé, de maïs, de colza et de graines de tournesol, mais elle comprend désormais 14 denrées alimentaires.
Compte tenu des intérêts de la Slovaquie et de la nécessité d’éviter de graves défaillances dans le fonctionnement de l’économie de la République (…), il est proposé d’étendre l’interdiction d’importer des produits et des marchandises agricoles d’Ukraine, précise le document.
Le 15 septembre dernier, la Commission européenne a décidé de ne pas prolonger les restrictions à l’importation de produits agricoles ukrainiens dans plusieurs pays européens limitrophes.
Toutefois, le même jour, la Slovaquie, la Hongrie et la Pologne ont annoncé leur décision d’étendre unilatéralement leur embargo.
Après sa récente investiture, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a annoncé que l’une de ses priorités était de mettre fin au soutien militaire à l’Ukraine et de lutter contre l’immigration illégale, ce qui constitue un changement radical dans la position de la nation sur la scène européenne.
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