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Le Nicaragua rejette la résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Managua, 19 décembre (Prensa Latina) La procureure générale de la République du Nicaragua, Wendy Morales, a rejeté hier la résolution présentée contre son pays au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Selon une note officielle, la fonctionnaire de l’exécutif sandiniste a affirmé que de tels rapports, loin de représenter un véritable intérêt et une véritable défense des droits de l’homme des Nicaraguayens, constitue une forme d’agression et d’ingérence contre la dignité des familles et la souveraineté nationale.
« Une fois de plus, nous sommes témoins de la façon dont cet Organisme, que vous (Václav Bálek) dirigez maintenant, manipule ces mises à jour dans le seul but de satisfaire aux schémas de domination et d’ingérence des pays impérialistes qui ne cèdent pas dans leur désir de soumettre notre pays à ses desseins », a-t-elle manifesté.
Morales a fait part de l’inadmissibilité et de la non reconnaissance absolues de son pays à des résolutions fondées sur des campagnes médiatiques de désinformation et de haine, qui visent à infliger des sanctions et des blocus au détriment des principes élémentaires des droits de l’homme, du droit international et de l’existence de relations respectueuses.
Elle a rappelé que ces mises à jour sont unilatérales, subjectives et partiales et ne reflètent pas la réalité des droits de l’homme de cette nation d’Amérique centrale.
A cet égard, elle a souligné que le rapport de l’organe de l’ONU ne reflète pas les avancées significatives du Nicaragua dans la garantie des droits comme la santé, l’éducation, le logement, les loisirs et autres, qui « sont nécessaires pour une vie digne, sûre et en paix ».
« Nous exigeons le respect de notre peuple, de notre souveraineté et de notre modèle politique, économique et social, car il appartient à notre gouvernement d’assurer, avec optimisme et contre toute adversité, le droit fondamental des familles nicaraguayennes à vivre dans le bien-être, avec dignité, souveraineté et autodétermination», a-t-elle manifesté.
Elle a enfin ajouté que le Nicaragua mettait en œuvre des politiques publiques visant à protéger la vie, la santé, l’éducation et le bien-être général de la nation afin de garantir la souveraineté, l’autodétermination, la paix et les droits de l’homme.
peo/npg/ybv

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