Dans des déclarations à la chaîne Franceinfo, elle a qualifié d’hécatombe et de tragédie la situation des professionnels de la presse dans l’enclave côtière, où au moins 79 journalistes ont été assassinés, en comptant les deux nouvelles victimes rapportées la veille.
Bocandé a confirmé la mort hier de Moustafa Thuraya, un journaliste freelance qui collaborait avec l’agence AFP, et de son confrère de la chaîne Al-Jazeera Hamza Waël Dahdouh.
Ils revenaient de Khan Younes avec leurs gilets de presse et ont péri à Rafah lors d’une attaque israélienne isolée contre leur voiture, a-t-elle dénoncé.
Selon la membre de Reporters sans frontières, l’organisation non gouvernementale présume qu’au moins 16 de ces journalistes ont été assassinés dans l’exercice de leur profession ou en fonction de celle-ci.
Pour Bocandé, il est clair qu’Israël ne protège pas les journalistes dans l’accomplissement de leur travail et elle a demandé que la justice internationale enquête sur ces crimes.
Nous avons déjà fait une première dénonciation en octobre et une seconde fin décembre, a-t-elle précisé.
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