mardi 26 novembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Des rapporteurs de l’ONU qualifient le siège de Gaza de génocide continu

Nations Unies, 17 janvier (Prensa Latina) La crise humanitaire sans précédent qui soumet la population de Gaza à une famine imminente est la continuation d’un processus de génocide de longue date, a averti hier un rapport élaboré par des rapporteurs de l’ONU.

Un groupe de huit experts indépendants des Nations Unies a considéré l’agression israélienne dans la bande de Gaza comme une atrocité consommée depuis longtemps par l’occupation et le blocus imposé.
Après plus de cent jours de siège total, la crise s’accélère dans le cadre d’un processus continu, ont-ils ajouté en insistant sur la nécessité d’un cessez-le-feu.
Selon leur rapport, tous les habitants de l’enclave ont faim et cherchent désespérément de la nourriture et de l’eau potable, alors que les femmes enceintes ne reçoivent pas les soins et la nutrition dont elles ont besoin et que les enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de malnutrition grave et d’émaciation.
Le siège total, qui a commencé en octobre dernier, prive 2,3 millions de Palestiniens d’eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et de fournitures médicales, après 17 ans de blocus israélien qui avait déjà plongé la moitié de la population gazaouie dans l’insécurité alimentaire.
Les rapporteurs ont rappelé qu’il était sans précédent de soumettre toute une population civile à la faim aussi rapidement et ont affirmé qu’Israël détruisait le système alimentaire de Gaza et utilisait la nourriture comme arme contre le peuple palestinien.
La puissance occupante détruit et bloque l’accès aux terres agricoles et à la mer, détruisant 22 % des terres agricoles, y compris les vergers, les serres et les terres agricoles dans le nord.
À cela s’ajoutent la destruction totale de près de 70 % de la flotte de pêche gazaouie et le blocus de l’entrée de vivres et de carburant suffisants pour que la population puisse se nourrir.
Les attaques ont détruit plus de 60 % des logements, déplaçant 85 % de la population, soit 1,9 million de personnes, qui se trouve actuellement sans abri.
« Non seulement Israël tue et cause des dommages irréparables à des civils palestiniens par ses bombardements aveugles, mais il impose consciemment et intentionnellement un taux élevé de maladies, une malnutrition prolongée, la déshydratation et la famine en détruisant l’infrastructure civile », ont souligné les experts.
Le génocide, ont-ils estimé, progresse dans un processus continu et n’est pas un événement singulier.
peo/mem/ebr

EN CONTINU
notes connexes