Nous avons 87 usines avec 850 lignes de production et environ 30 pour cent des médicaments sont exportés tandis que le reste est destiné à couvrir les besoins du marché local, a déclaré Al-Qaseer à la presse.
Il a évoqué les grands défis auxquels est confrontée l’industrie pharmaceutique nationale en ce qui concerne la production de médicaments génériques et a précisé que les entreprises internationales ne fournissent pas facilement les formules et refusent parfois de coopérer en raison des sanctions.
Nos entreprises ne disposent pas d’une expérience suffisante pour fabriquer des médicaments de haute technologie, outre le coût élevé que les entités internationales exigent pour coopérer avec les usines syriennes, a déclaré le fonctionnaire.À cet égard, il a précisé que le pays dispose d’une installation pour les médicaments contre le cancer et d’une autre à Alep pour la fabrication d’insuline, la première ayant un contrat avec une société sud-coréenne et la seconde avec une société pharmaceutique égyptienne.
Selon Al-Quseir, tout projet relatif aux médicaments génériques nécessite la production de grandes quantités pour être économiquement viable, faute de quoi leur coût sera élevé.
Enfin, il a annoncé que le pays importait des médicaments génériques en provenance de pays d’Asie de l’Est, comme la Chine et l’Inde.
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