Par ailleurs, Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que l’escalade de la violence, en particulier dans la capitale du nord du Darfour, El Fasher, était une source de profonde préoccupation.
Les fonctionnaires de l’ONU ont souligné qu’après plus d’un an de combats entre l’armée et les paramilitaires, la population du Soudan reste prise dans un cycle de déplacements, de manque d’aide et, de plus en plus, de faim.
Ces déclarations interviennent après que les combats se sont intensifiés ces derniers jours et que les centres de santé et les camps de réfugiés ont été touchés par des bombardements et des tirs d’artillerie.
D’un autre côté, les observateurs politiques soulignent aujourd’hui que différentes organisations des Nations Unies ont déjà mis en garde face à la nécessité d’une action immédiate pour prévenir une mortalité généralisée et éviter une crise alimentaire catastrophique au Soudan.
Parmi les zones les plus touchées qui ont besoin d’une aide urgente figurent Khartoum, le Darfour et la région du Kordofan.
Au Soudan, où un coup d’État militaire a eu lieu en 2019 et un autre en 2021, un conflit a éclaté au cours duquel des milliers de civils sont morts, dont environ 15 000 dans la seule région du Darfour occidental.
peo/livp/mem/fvt