Addis-Abeba, 28 octobre (Prensa Latina) Le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a demandé la levée des sanctions économiques imposées par les États-Unis et l’Union Européenne au Zimbabwe, selon un communiqué publié hier.
Selon le document, Mahamat est préoccupé par la persistance des mesures punitives contre Harare qui continuent d’avoir un impact négatif sur l’économie et la population de ce pays de l´intérieur du sud de l’Afrique.
À cet égard, le politicien et diplomate tchadien a également exprimé sa détermination, ainsi que celle des divers organes de l’UA, à continuer de mobiliser un appui pour promouvoir la récupération rapide et durable de la nation.
Il a félicité le gouvernement zimbabwéen pour ses efforts visant à créer un environnement propice à la croissance économique et a assuré que l’organisation continentale contribuerait à aider le pays dans son travail pour la paix et la prospérité de ses citoyens.
La demande de la Commission, selon le texte, est conforme à l’appel lancé en février 2018 et soutient la position de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC).
En dépit des appels lancés par plusieurs dirigeants africains, le président étasunien Donald Trump a annoncé en mars dernier qu’il maintiendrait les sanctions contre le Zimbabwe pour une autre année, parce qu’il considérait les politiques de son homologue zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, comme une menace inhabituelle et extraordinaire pour son pays.
Selon une déclaration récente de la SADC, les sanctions ont particulièrement affecté les domaines de la santé, l’agriculture, du tourisme et des industries extractives, entre autres. Au cours des 18 dernières années, ces sanctions ont causé des pertes économiques de plus de 42 milliards de dollars.
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