Lors de la cérémonie de signature de l’accord à La Havane, le diplomate japonais a souligné que cette initiative, prise en charge par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), constitue la deuxième collaboration entre Tokyo et l’agence de l’ONU au bénéfice de Cuba.
La première a eu lieu pendant la pandémie de COVID-19, avec des apports essentiels pour préserver la chaîne du froid du Programme national de vaccination du Ministère de la Santé publique.
« Nous espérons que ce nouveau projet contribuera à l’amélioration des services et infrastructures liés à l’accès à l’eau et à la santé maternelle et infantile dans les communautés vulnérables des provinces de Granma, Santiago de Cuba et Guantánamo », a déclaré l’ambassadeur, tout en rappelant les ravages de l’ouragan Melissa et d’autres phénomènes extrêmes qui ont frappé la région ces dernières années.
Pour sa part, la représentante adjointe de l’Unicef à Cuba, Sunny Guidotti, a qualifié l’initiative d' »investissement dans les droits » : le droit des enfants et des adolescents de grandir en bonne santé, d’étudier dans des écoles sûres et de recevoir des soins de qualité, y compris dans des contextes d’urgence.
« Cuba subit de plus en plus l’impact du changement climatique, avec des pertes annuelles équivalant à 4,6 % du PIB. Au cours des deux dernières années seulement, Granma, Santiago de Cuba et Guantánamo ont subi des ouragans, des inondations, des sécheresses et des séismes qui ont eu un impact direct sur les services essentiels pour l’enfance », a déclaré Guidotti.
Le projet, d’une durée de 24 mois, donnera la priorité aux écoles et centres de santé exposés à des risques multiples en bénéficiant directement aux enfants, adolescents et femmes enceintes dans les communautés de l’est cubain.
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