Londres, 19 mars (Prensa Latina) Les passagers du paquebot de croisière britannique affecté par le Covid-19, et que Cuba a aidé à rapatrier, sont arrivés aujourd’hui au Royaume-Uni en provenance de La Havane sur des vols affrétés par la compagnie aérienne British Airways.
La compagnie Fred. Olsen Cruise Lines, propriétaire du bateau, a annoncé dans un communiqué que trois des quatre avions affrétés pour évacuer les 682 touristes du MS Braemar ont atterri jeudi à l’aéroport de Heathrow à Londres.
Le quatrième avion, qui a transporté les patients contaminés et les personnes présentant des symptômes d´avoir contracté le nouveau coronavirus, a été détourné vers la base aérienne de Boscombe Down, dans le comté anglais de Wiltshire, d’où ils seront envoyés dans des établissements de santé.
Dans le texte, le directeur général de la compagnie maritime, Peter Deer, a de nouveau remercié le gouvernement et le peuple cubains d’avoir accepté d’accueillir le navire, après que plusieurs pays des Caraïbes et les États-Unis lui aient interdit d’accoster dans leurs ports.
Au nom de Fred. Olsen Cruise Lines, je tiens à exprimer mes sincères remerciements aux autorités cubaines, au port de Mariel et au peuple cubain pour leur soutien, a déclaré Deer en affirmant que le geste de l’île des Caraïbes ne sera pas oublié.
L’entrepreneur a également souligné le soutien apporté par les autorités britanniques à l’évacuation des touristes.
Le chancelier du Royaume-Uni, Dominic Raab, a également salué le geste de Cuba de permettre l’amarrage du paquebot et d’aider au rapatriement des passagers, tandis que le quotidien local The Independent l’a qualifié de ‘véritable signe de solidarité globale’.
Soulignant que La Havane a agi de manière désintéressée à la demande de son homologue britannique, le journal a signalé que ce n’était pas la première fois que le pays antillais soutenait le monde en cas d’urgence.
À cet égard, il a rappelé la participation de médecins cubains à la lutte contre le virus Ebola en Afrique et à la prise en charge des victimes du tremblement de terre de 2010 en Haïti, bien qu’il ait été rappelé que l’île est confrontée à un blocus économique de la part des États-Unis.
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