La date précise de cette gréve générale sera définie la semaine prochaine à Sao Paulo lors d’une rencontre entre les syndicalistes, durant laquelle ils détermineront également la durée de cette manifestation.
Selon la Red Brasil Actual, alors que certains défendent l’idée d’un arrêt total de 48 heures, le plus probable est que la gréve ne soit que d’une seule journée et se déroule entre les 24 et 30 juin prochains.
Les dirigeants syndicaux, réunis la veille à Sao Paulo, prévoient que cette prochaine gréve soit plus suivie que celle du 28 avril dernier, à laquelle s’étaient joints plus de 40 millions de brésiliens.
De plus, la Fondation Getulio Vargas a annoncé que l’indicateur d’incertitude de l’économie brésilienne a augmenté de 9,3 points lors du moi de mai, suite aux allégations d’obstruction à la justice et de corruption qui pèsent sur le président non élu Michel Temer.
Selon l’économiste Pedro Costa Ferreira, ce changement peut être quasi totalement attribué à la crise politique déclenchée par la diffusion de la conversation enregistrée entre Temer et l’entrepreneur Joesley Batista, durant laquelle le chef d’État donne son accord à un pot-de-vin pour que l’ex-leader parlementaire Eduardo Cunha garde le silence sur certaines affaires.
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