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La Russie a retrouvé des produits toxiques allemands et des explosifs britanniques en Syrie

Moscou, 20 avril (Prensa Latina) Après la libération de la ville de Douma, des récipients de chlore fabriqués en Allemagne et des bombes fumigènes élaborées dans la ville anglaise de Salisbury ont été découverts, comme l’a annoncé aujourd’hui la Russie.

Les militaires russes et syriens ont découvert dans les caves de Douma plusieurs récipients de chlore fabriqués en Allemagne et des bombes à fumée élaborées à Salisbury, ville anglaise que tout le monde connaît maintenant, a déclaré la porte-parole de la chancellerie russe, Maria Zarajova.

Le 4 mars dernier, à Salisbury, l’ex-agent double russe Serguéi Skripal et sa fille Julia ont été découverts inconscients. Selon Londres, ils avaient été victimes d’une attaque chimique de la part de la Russie.

Mais la soi-disant attaque chimique contre Douma, dans la région de la Ghouta orientale, n’est qu’un maladroit montage utilisé pour justifier une attaque avec plus de 100 missiles contre le gouvernement souverain de Syrie, a déclaré la porte-parole.

L’unique « preuve »  des puissances occidentales – les États-Unis, la France et le Royaume-Uni –  pour attaquer la Syrie a été une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par un groupe de Casques Blancs dans laquelle apparaissent des syriens qui sont censés avoir été victimes de l’utilisation de substances chimiques.

Le correspondant de la chaîne Rossia 1 en Syrie, Evgueni Paduvini, a réussi à rencontrer un des enfants qui apparaît dans la vidéo montée par les Casques Blancs.

Dans la diffusion de l’entretien par la chaîne russe, le jeune Hassan Diab raconte comment on lui a promis des friandises s’il acceptait de se laisser préparer pour apparaître devant la caméra comme s’il souffrait de problèmes respiratoires causés par les effets d’une arme chimique.

Nous étions dans une cave, se rappelle l’enfant. Ma mère m’a dit qu’il n’y avait rien à manger et que nous ne pourrions nous nourrir que demain. Après, on a entendu des cris dans la rue qui nous demandaient de nous diriger vers l’hôpital, a-t-il raconté.

Dès que nous sommes entrés dans le centre d’assistance, on a commencé à m’arroser avec de l’eau et, ensuite, on m’a couché sur un lit à côté d’autres personnes, raconte Diab.

Le père de l’enfant a dit que lorsqu’il a appris que son fils était à l’hôpital, il était à son lieu de travail et il a demandé la permission de se rendre au centre sanitaire avec toute sa famille.

Des personnes armées leur ont alors donné de la nourriture pour participer au tournage avant de les laisser tous rentrer à la maison, « mais il n’y a pas eu d’armes chimiques car mon fils n’a jamais eu aucun problème et moi, j’ai fumé dans cette zone et je n’ai rien senti », a raconté le père syrien interrogé.

Toutes ces informations ont été envoyées à l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), pour qui des inspecteurs travaillent déjà à Douma. Cependant, quelque soit le verdict de cette organisation, l’Occident a décidé du coupable à l’avance et il a déjà été puni, a précisé la porte-parole.

Le 14 avril dernier, sans mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU, sans attendre l’inspection de l’OIAC ou même montrer des preuves concrètes, les forces étasuniennes, françaises et britanniques ont bombardé des bases aériennes, des postes de commandement et quelques installations scientifiques syriennes.

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