La Havane, 29 octobre (Prensa Latina) Cuba donne aujourd’hui la priorité à la transformation économique, à la réouverture des frontières, à la vaccination massive anti-Covid-19 et au dialogue populaire malgré la crise mondiale et le siège des États-Unis, s’est félicité le président du pays Miguel Díaz-Canel.
Le chef de l’Etat a exprimé jeudi son optimisme vis-à-vis de la capacité de la nation cubaine à faire face aux défis qui s’imposent et à parfaire le processus révolutionnaire socialiste devant l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement).
Lors de son discours de clôture de la septième session ordinaire de la législature, le président a appelé à une plus large participation des citoyens à la gestion du gouvernement, au respect de l’hétérogénéité de la nation et au renforcement du pouvoir populaire sur lequel s’appuie son système politique.
M. Díaz-Canel a évoqué l’inflation comme l’un des problèmes les plus pressants aujourd’hui et comme une question prioritaire dans le cadre du processus de transformation économique à Cuba.
Cela comprend l’approbation de 43 mesures pour le développement de l’entreprise publique socialiste, 63 entreprises dédiées à la relance de la production agricole et l’expansion des acteurs économiques avec l’émergence de micro, petites et moyennes entreprises.
Les lignes directrices définissent la stratégie nationale dans le but de relancer l’économie et faire face à la crise globale provoquée par Covid-19 face à de nouveaux contextes sans renoncer au développement vers l’an 2030.
En fait, Cuba est le premier pays d’Amérique latine à disposer de trois vaccins propres et de deux candidats vaccins, ainsi que le premier à vacciner sa population entre deux et 18 ans.
Le président cubain a en outre ajouté que pendant les dernières semaines le nombre de malades et de morts de Covid-19 a diminué considérablement, ce qui place l’île dans une position favorable face à la réouverture de ses frontières et à encourager la reprise économique et sociale.
Par ailleurs, M. Díaz-Canel a refusé la promotion d’une marche illégale à Cuba alignée sur les intérêts du gouvernement étasunien : « Cette manifestation n’est plus pacifique parce que ses auteurs cherchent à modifier la vie sociale, l’ordre constitutionnel, et tout cela dans l’intérêt politiques d’un gouvernement étranger menant une guerre économique contre notre pays depuis six décennies ».
Dans d’autres moments du discours, le chef de l’État a souligné la récente approbation par le Parlement de quatre lois qui constituent une réforme procédurale sans précédent dans l’organe législatif cubain.
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