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On fait état de 51 immigrés morts au Texas, le Mexique poursuit son enquête

Mexico, 29 juin (Prensa Latina) Le nombre d’immigrés tués dans une caravane au Texas, aux États-Unis, est passé à 51 et trois sont hospitalisés en soins, a confirmé le bureau du procureur général (FGR) du Mexique, chargé de mener un enquête sur cette tragédie.

Cela est dû en partie au fait que les immigrés sont partis du Chiapas, au Mexique, et que deux des passeurs présumés arrêtés sont mexicains.

L’incident s’est produit à San Antonio, au Texas, le 27 et 22 ressortissants mexicains ont déjà été confirmés parmi les victimes.

Le ministre des affaires étrangères Marcelo Ebrard a indiqué que les ressortissants survivants étaient traités au Texas Vista Medical Center et sont déshydratés, alors que son bureau collaborait à l’extradition des restes des victimes mortelles pour les remettre à leurs familles.

On considère cette stratégie comme celle qui a fait le plus grand nombre de victimes lors d’une opération de trafic de migrants en provenance du Mexique, car ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit, bien qu’il ne soit pas d’une ampleur aussi massive que celui qui s’est produit au Texas.

Parmi les personnes encore hospitalisées en raison des séquelles de la chaleur, de l’asphyxie et du quartier général, il y a quatre enfants, dont la nationalité n’est pas communiquée. Il y avait 46 morts lorsque le camion a été ouvert et les autres sont décédés peu après, sans que les médecins puissent les réanimer à aucun moment.

Il y a 21 corps dont la nationalité n’a pas été vérifiée ou du moins n’a pas été révélée jusqu’à présent, a admis Roberto Velasco, chef de l’unité nord-américaine du ministère mexicain des affaires étrangères. Parmi les personnes identifiées, outre les Mexicains, il y a sept Guatémaltèques et deux Honduriens.

La pression migratoire est très forte et s’accentuera si la crise économique mondiale se poursuit et si les grandes puissances ne contribuent pas, par des politiques plus humaines, à une meilleure redistribution des richesses et à une augmentation des possibilités de travail et de revenus pour l’écrasante majorité de personnes qui cherchent à survivre, ont indiqué les législateurs mexicains.

Le Sénat a demandé aux autorités du Mexique et des États-Unis d’enquêter sur la mort des migrants et de les punir. Ses dirigeants, Olga Sánchez Cordero et Ricardo Monreal, du Conseil de coordination politique, ont convenu que cette tragédie ne devait pas rester impunie.

jcc/car/lame

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