Ramallah, 12 octobre (Prensa Latina) Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a accusé mercredi le gouvernement israélien de punir les civils sans défense tout en offrant une protection aux colons extrémistes, qui commettent de nombreux crimes presque tous les jours.
Dans un communiqué de presse, il a dénoncé le siège imposé pour le cinquième jour consécutif au camp de réfugiés de Shuafat, situé près de Jérusalem-Est, occupé par la nation voisine depuis la guerre de 1967.
M. Fattouh a critiqué les descentes dans les maisons, les punitions et les intimidations infligées aux enfants et aux femmes, ainsi que l’enfermement de dizaines de milliers de personnes sur place.
Les forces de sécurité israéliennes ont encerclé Shuafar dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre d’une chasse à l’homme pour retrouver l’agresseur palestinien qui a tué une femme soldat quelques heures plus tôt à un poste de contrôle à Jérusalem.
L’accès à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a été fermé par l’armée israélienne mercredi en réponse aux incursions continues des milices contre les occupants de la ville.
Le chef du Conseil national palestinien a averti qu’au même moment, Tel Aviv permet aux colons et aux extrémistes juifs d’attaquer les civils dans les territoires occupés et de s’emparer de leurs terres.
Il a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir « immédiatement pour mettre fin à cette punition, ce crime et ces abus contre notre peuple ».
Des sentiments similaires ont été exprimés au sein du mouvement gouvernemental Fatah, mettant en garde contre les conséquences des crimes israéliens.
L’agression ne fera qu’accroître la fermeté de notre peuple, a communiqué le parti fondé par le leader historique palestinien Yasser Arafat.
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