Des proches de la journaliste ont affirmé que son état de santé avait été gravement affecté par l’expérience traumatisante.
Tanis, qui présente le programme Tribune du matin, avait été attaquée par des individus armés et emmenée de force à proximité de sa résidence, située à Delmas 33, à Port-au-Prince.
Originaire de Jacmel, au sud-est de la ville, Tanis a étudié à la faculté de Droit et d’Économie des Gonaïves, et le journalisme au Centre de formation en communication et administration.
Elle est la deuxième journaliste en un mois à être victime d’enlèvement, après que Marie Lucie Bonhomme ait été enlevée à Tabarre, au nord de cette capitale, et libérée quelques heures plus tard.
Son mari, Pierre-Louis Opont, ancien président du Conseil électoral provisoire et copropriétaire de Télé Pluriel, est toujours détenu par ses ravisseurs plus d’un mois après les faits.
Après l’enlèvement de Tanis, la station Radio Rénovation avait suspendu ses émissions d’information, ses interviews et d’autres programmes.
peo/ro/Ane