Portal a qualifié de « déplorable » l’intervention faite ce mardi par la représentante de la délégation nord-américaine lors de la deuxième journée de la 60ème session du Conseil de direction de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), qui se déroule dans cette capitale.
« Le Gouvernement des États-Unis s’obstine à accuser notre nation d’un trafic présumé de personnes à des fins d’exploitation, en y associant les personnes qui travaillent dans le système de santé cubain », a dénoncé le ministre.
Il a affirmé qu’il s’agit « de mensonges que nous rejetons catégoriquement, car ils ne cherchent qu’à minimiser le travail honorable de nos collaborateurs dans tant d’endroits de la planète ».
Il a précisé que les coopérants cubains se sont retrouvés « aux côtés de la population de 33 des 35 pays qui sont aujourd’hui assis ici et qui sont membres de l’OPS. L’une ou l’autre des personnes présentes pourrait partager ses expériences sur la façon dont nos collaborateurs sont accueillis dans les communautés et les institutions où ils fournissent leurs services », a-t-il manifesté.
Il a affirmé que près de 264 000 coopérants de la Santé ont été prêté service dans ces pays et y ont effectué plus d’un milliards de consultations.
Évoquant l’histoire de collaboration et de solidarité qu’écrit Cuba depuis six décennies, il a rappelé qu’au cours de cette période, « nous avons toujours mis nos expériences et nos ressources à la disposition du peuple cubain et d’autres dans le monde. Au total, 165 pays ont bénéficié des services de plus de 605 000 travailleurs de la santé (de l’île) », a-t-il souligné.
Dans ce contexte, il a salué le travail de ces collaborateurs du système de santé de l’île, qui sont toujours « là où une personne a besoin de soutien », habituellement dans les « des zones reculées et difficiles d’accès, de manière entièrement volontaire, dans des endroits où les médecins de ces pays ne vont pas toujours travailler ».
Il a déclaré que la coopération de Cuba dans le domaine de la santé répondait à des demandes expresses des pays et reposait toujours sur des accords de collaboration, parfois même avec la participation de l’Organisation mondiale de la santé et de l’OPS.
Dans plusieurs des pays où nous avons fourni nos services, Cuba n’a même pas reçu de paiement en retour, a-t-il souligné.
Cuba, depuis plus de six décennies « a toujours placé la solidarité au-dessus de la haine : de bien des façons, nous avons montré que la coopération internationale est la meilleure façon de relever les nombreux défis communs auxquels l’humanité est confrontée », a déclaré Portal, cité par le site web du Ministère de la Santé publique.
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