Les rassemblements massifs, convoqués par des organisations de jeunesse et des organisations sociales, ont eu lieu la veille dans les capitales provinciales et d’autres villes cubaines pour réclamer un cessez-le-feu immédiat, la fin de l’agression et le retrait des forces d’occupation israéliennes.
À La Havane, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la tribune anti-impérialiste José Marti, en présence du président Miguel Diaz-Canel, du vice-président Salvador Valdés, du premier ministre Manuel Marrero et d’autres hauts dirigeants, pour condamner ce génocide.
Au cours de l’activité, la multi-championne paralympique, Omara Durán, a exprimé la solidarité des femmes et du peuple cubains avec la Palestine, notant qu’après 148 jours de massacres, plus de 30 000 personnes ont été tuées.
Ces chiffres, a-t-elle signalé, n’incluent pas ceux qui ne sont jamais arrivés dans les hôpitaux ou qui restent sous les décombres dans la bande de Gaza, dévastée par les bombardements.
Elle a noté que parmi les victimes se trouvaient des milliers de femmes et d’enfants, y compris des bébés de quelques mois, et a rapporté que deux mères meurent toutes les heures à Gaza, tandis que des centaines de femmes ont perdu leur grossesse.
Les participants ont dénoncé la complicité de Washington qui d’user de son droit de veto au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour bloquer les résolutions présentées par plusieurs pays en faveur de la paix dans ces territoires.
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